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Kubota Le M135GX-S à l'essai

Avec le M135 GX-S, Kubota cible le cœur des ventes de tracteurs sur le marché français. La rédaction de Matériel Agricole s'est donc logiquement attachée à tester, cet été, ce modèle d'une puissance maximale de 140 chevaux. Au menu : passage au banc de puissance, circuit routier et travaux de déchaumage dans les terres vallonnées de Basse-Normandie.

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L'arrivée du Kubota M135 GX-S dans l'exploitation de Raphaël Groult, installé à Coulombs (Calvados), suscite interrogations et curiosité. Ce modèle interpelle car il investit une catégorie de puissance ultraconcurrentielle dans laquelle le constructeur japonais n'avait pas encore fait parler de lui. La possibilité de découvrir un tracteur entièrement nouveau a d'ailleurs motivé le jeune agriculteur, hôte de cette session d'essai, à en prendre les commandes. La première épreuve correspond au contrôle des performances moteur. La prise de force du M135 GX-S est reliée au banc d'essais de l'association Aile. Le tracteur délivre alors une puissance maximale de 122 chevaux OCDE au régime de 2 100 tr/min. Nous prenons note, à l'aide d'un sonomètre, du bruit en cabine que nous ne manquerons pas de réévaluer durant l'essai sur la route et lors des travaux au champ.   [gallery link="file" order="DESC" columns="2" orderby="post_date"]   La batterie de test continue sur la route. Je me lance le premier sur le parcours de 11,9 km alternant de belles portions routières mais aussi des côtes et des chemins. La remorque à deux essieux Leboulch Gold K150 XL, attelé eau piton du M135 GX-S porte à 27 tonnes le poids total de l'ensemble. La large cabine, dénuée malheureusement d'un siège passager, est particulièrement lumineuse. La faible épaisseur de ses montants limite les angles morts et me permet d'aborder sereinement les intersections. Le moteur n'est pas des plus impressionnants lors de l'ascension des premières côtes. Toutefois, il ne s'écroule pas dans les portions les plus difficiles. Le niveau de bruit à bord, jugé élevé lors du passage au banc d'essais, s'avère plutôt acceptable sur la route. Après avoir géré manuellement le passage des huit rapports sous charge de la transmission, je délègue cette action à l'automatisme équipant de série ce tracteur. La molette de réglage de la sensibilité de cette fonctionnalité me permet de trouver un bon compromis entre le régime maximal de passage des vitesses et le régime minimal de rétrogradage. Je rejoins finalement l'exploitation d'accueil en 31 minutes avec une consommation de carburant de 9,21 litres, soit une moyenne de 18,1 l/h. Raphaël Groult prend le relais. Il apprécie rapidement, sur le chemin de terre nous menant à la route, l'efficacité de la suspension du pont avant.   [youtube_sc url="

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